7 octobre 2025

Le décès est l'un des moments les plus sensibles de la vie familiale – non seulement sur le plan émotionnel, mais aussi juridique. C'est particulièrement vrai lorsque une propriété fait partie de la succession, ce qui entraîne souvent des questions complexes : Qui peut habiter dans la maison ? Comment la valeur est-elle répartie ? Et que se passe-t-il si les héritiers ne parviennent pas à un accord ?
En Suisse, le désaccord sur la répartition des valeurs immobilières ou des dettes successoriales conduit souvent à une vente aux enchères. Celle-ci est clairement réglementée par la loi et offre une solution structurée lorsque un règlement à l'amiable échoue. Elle ne vise pas à punir, mais à garantir que la fortune soit répartie de manière transparente et équitable.
La base juridique des ventes aux enchères en cas de décès est formée par le Code civil (CC) en liaison avec la Loi fédérale sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP). Une fois qu'un défunt est décédé, une communauté d'héritiers se forme – tous les héritiers deviennent propriétaires collectifs des biens successoraux. Les décisions concernant la vente, l'utilisation ou le partage ne peuvent être prises qu'en commun.
En cas de non-accord, la loi prévoit la possibilité d'une vente aux enchères de partage. Celle-ci peut être demandée par un ou plusieurs cohéritiers pour liquider la succession et répartir le produit de manière équitable.
La vente aux enchères de partage est fondamentalement une procédure ordonnée pour la dissolution de la copropriété. Elle se distingue d'une vente aux enchères de poursuite, où les créances des créanciers sont au premier plan. Dans un cas de succession, elle sert uniquement à la partage de la succession. La demande peut être faite dès qu'il est clair que le bien immobilier ne peut pas être raisonnablement partagé ou utilisé en commun.
L'autorité compétente pour la réalisation est le bureau des poursuites du canton où se trouve le bien immobilier – par exemple à Zürich (ZH), Berne (BE) ou Vaud (VD). Le bureau organise la vente, fixe la date de l'enchère et veille à une gestion juridiquement irréprochable.
Une vente aux enchères est généralement le dernier recours lorsque d'autres solutions échouent. Les causes les plus fréquentes sont :
En pratique, cela concerne particulièrement les biens immobiliers dans des régions à forte valeur marchande, par exemple en Tessin (TI) ou à Lucerne (LU), où l'évolution des prix laisse souvent les attentes des héritiers très éloignées les unes des autres.
Le processus de vente aux enchères suit des règles claires et est mené par le bureau des poursuites en plusieurs étapes :
« La vente aux enchères de partage n'est pas un échec – c'est un moyen réglementé de créer des relations claires à partir d'une propriété commune. »
Chaque héritier a le droit de présenter une demande de vente aux enchères de partage. De même, chaque héritier – ou des tiers – peuvent participer à la vente aux enchères et enchérir eux-mêmes. Il est important de noter : le produit sera réparti selon les quotes-parts successorales légales, sauf si un testament ou un contrat d'héritage en dispose autrement.
Les obligations comprennent notamment la participation à la liquidation de la succession. Cela inclut la divulgation de documents pertinents, l'accord sur les évaluations et la participation aux dates de négociation. Celui qui refuse peut être contraint par ordre judiciaire à collaborer.
Un scénario typique : Trois frères et sœurs héritent d'une maison à Aarau (AG). Deux souhaitent vendre, un veut conserver la maison. Comme il n'y a pas d'accord, une vente aux enchères de partage est initiée. Le bureau des poursuites fixe la valeur marchande à 1,2 million CHF, la vente aux enchères obtient un prix d'attribution de 1,35 million CHF. Après déduction de l'hypothèque (400 000 CHF) et des frais (15 000 CHF), environ 935 000 CHF sont répartis entre les trois héritiers – soit 311 667 CHF chacun.
Cet exemple illustre à quel point une telle liquidation peut se dérouler de manière ordonnée et transparente – sans litiges prolongés ou conflits judiciaires.
Le meilleur moyen d'éviter une vente aux enchères en cas de décès est une planification successorale anticipée. Un contrat d'héritage ou un testament clairement formulé peut préciser qui recevra le bien immobilier ou comment il doit être évalué. La définition d'un délai de paiement ou d'une évaluation neutre peut également atténuer les conflits futurs.
En l'absence d'une telle réglementation, une plateforme neutre comme LocalAuction.ch est avantageuse : elle crée de la transparence pour toutes les parties concernées et empêche que la vente soit réalisée « en dessous de la valeur ».
LocalAuction.ch est la plateforme leader pour les ventes aux enchères officielles de biens immobiliers en Suisse, offrant un accès à toutes les procédures pertinentes – de manière claire, actualisée et gratuite. Particulièrement dans les cas de succession, elle assure une transparence et une confiance entre les parties concernées : Tous voient la même valeur marchande, les mêmes délais et les mêmes enchères.
Cela démocratise le processus : ce qui était auparavant accessible uniquement par le biais de contacts personnels et de feuilles de poursuite est aujourd'hui ouvert à tous les intéressés – qu'ils soient héritiers, acheteurs ou investisseurs.
Une vente aux enchères en cas de décès n'est pas un signe d'échec, mais un instrument de justice. Elle garantit que chaque héritier reçoit sa part – indépendamment des émotions ou des intérêts financiers. Grâce à des plateformes modernes comme LocalAuction.ch, ce processus devient non seulement plus transparent, mais aussi plus efficace et équitable.
Ceux qui planifient à l'avance, communiquent clairement et utilisent un soutien professionnel peuvent diriger le processus d'héritage de manière ordonnée – transformant ainsi une situation potentielle de conflit en une solution équitable dont tous profitent.
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